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Le blog de l'association Kids of Evolution
23 novembre 2007

Et au commencement (bis)

vdhIl y a eut aussi:

Deux devises, peut-être triviales mais absolument essentielles à retenir du témoignage de Francisco Van Der Hoff ("Nous ferons un monde équitable", Ed. Flammarion), prêtre ouvrier et cofondateur avec Nico Roozen du label de commerce équitable Max Havelaar:

« Rêver, mais les yeux grands ouverts ! », « Protester c'est bien, proposer c'est mieux ! »...

Dans cet ouvrage, Francisco Van Der Hoff décrit son expérience Mexicaine en racontant la création de l'Union des coopératives indigènes de la région de l'Isthme (Uciri) au début des annees 1980. Et comme beaucoup d'hommes de terrain, c'est quand il parle de son action qu'il est des plus intéressants, puisant dans sa connaissance des producteurs de café mexicains une réflexion originale sur les conceptions divergentes de l'économie des populations traditionnelles d'Amérique latine et des populations occidentales.

Et c’est à partir de là qu’il défend l’idée du commerce équitable comme une alternative économique qui défie le modèle néolibéral et qui a largement commencé à faire ses preuves : un marché juste et solidaire, des produits de haute qualité, et des modes de culture respectueux de l'environnement. Ca vous fait rêver, n’est-ce pas ? Mais, vous ne rêvez pas ; le commerce équitable existe bien et c’est à chacun d'entres nous en tant que consommateur (ou plutôt consom’acteur) de s’engager pour défendre cette alternative.

Un autre volet intéressant de la réflexion de Francisco Van Der Hoff : la réponse des multinationales face à ce marche  en expansion. Selon lui, elles essaient de semer la confusion en proposant des labels « éthiques », des produits prétendument issus d'une agriculture durable, mais qui ne sont en réalité durables ni pour le producteur ni pour la terre… Alors, à nous d’observer et de comprendre ce qui cache derrière l’armada de labels qui envahit nos rayons et d’agir en conséquences. A vos marques, prêts, partez !

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